Atelier Mickaël Amant — Branding
Domaines d’intervention
Logotype — Branding — Direction artistique — Webdesign — Photographie — Stand — Print & Édition
Domaines d’activité
Artisanat en marqueterie de bois précieux
Client
Atelier Mickaël Amant | Montpellier 2019
Mickaël Amant
Ébénisterie — Restauration de Mobilier & Objets d’art du XVIIe au XIXe siècle.
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L’atelier Mikaël Amant est spécialisé dans la restauration et la conservation de meubles et objets d’art. Son champ d’expertise couvre les XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles, dont la marquèterie Boulle et la marquèterie de bois précieux. L’atelier perpétue la tradition du haut artisanat français et utilise les techniques ancestrales de restauration. Les membres de l’atelier œuvrent dans le respect des règles de déontologie : L’authenticité de chaque œuvre est préservée.
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Après dix ans d’expérience, Mickaël Amant veut élargir son travail dans le segment du luxe. Il m’a chargé de concevoir son identité graphique et ses divers outils de communication. Après un travail de réflexion sur son positionnement, sa stratégie et sa future cible, nous avons décidé de dépoussiérer les codes habituellement utilisés dans ce milieu ancestrales qu’est l’ébénisterie et la restauration de mobilier & objets d’art du XVIIe au XIXe siècle.
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Typographie :














Mickaël
Amant
Formé dans les grands ateliers du sud de la France et après une maîtrise en ébénisterie, Mickaël Amant créé en 2002 son propre atelier et perpétue depuis ce savoir-faire…
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Spécialisé en restauration de marqueterie Boulle XVIIe siècle (écaille de tortue, laiton, ivoire et nacre) et de marqueterie de bois précieux, l’atelier exerce aussi dans la restauration de statuaires et de mobilier liturgique du XIIIe au XIXe siècle. Les travaux de restauration sont réalisés suivant les techniques ancestrales afin de préserver l’authenticité de chaque œuvre. Ainsi, les colles utilisées sont à base de produit animal et sont réversibles afin de faciliter les restaurations futures. Les vernis sont confectionnés dans l’atelier, à base de résine naturelle, suivant les recettes élaborées par les anciens ébénistes. Les règles de déontologie régissent, ainsi, chaque diagnostic de conservation et de restauration des objets qui lui sont confiés.
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Mickaël Amant
Ébéniste — Restaurateur
Mobilier & objets d’art, Montpellier




« Mon beau tapin, roi des fourrés, que j’aime ta piqûre… »
— Birdy Nam-Namouskouri —
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Nul n’ignore que le premier des trois événements majeurs du XXe siècle (avant la formation du groupe ABBA en 1972 et la fusion subséquente, dès 1975, des sociétés Ricard et Pernod) fut la découverte, au début des années 50, de la structure de l’ADN par un employé de chez Toys’R’Us – structure dite « à double hélice » qu’il destinait à la conception de guirlandes électriques clignotantes proprement révolutionnaires qui ne virent jamais le jour (voir Figure I).
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Car, ayant eu vent de cette trouvaille, le département de recherche et développement de Coca-Cola, soutenu par la République démocratique de Laponie, en racheta à prix d’or les plans et le brevet afin de mieux promouvoir ses recherches sur le code génétique et l’hérédité. On a oublié depuis (l’abrutissant cocktail de musique disco et d’apéritif anisé ayant fortement encouragé cette amnésie) que les initiales ADN signifiaient à l’origine Arbre De Noël – n’importe quel dictionnaire vous le confirmera.
— Au fond, tout cela est logique : pour le puissant lobby des coca-colistes lapons, quoi de mieux qu’une guirlande pour populariser la représentation de ce curieux passeport identitaire, invisible à l’œil nu, qu’on se transmettrait d’espèce en espèce et de génération en génération simplement en vivant d’amour et de boissons gazeuses ? Les guirlandes servent à décorer le sapin, cet emblème du Terrien éclairé dont l’esprit de Noël bat continûment aux tempes et fait clignoter son âme dans la nuit noire. Aussi n’est-ce jamais sans un sentiment de déchirement coupable que, chaque année, nous devons nous séparer de notre éphémère compagnon végétal, abandonnant un peu de notre sève sur le trottoir.
— Dans ce triste début de XXIe siècle dominé par la xénophobie et la menace permanente d’une hypothétique reformation du groupe ABBA, l’ambiance n’est pas à l’édification d’hospices pour ces arbres jetables, fétiches à obsolescence programmée, élevés en batterie pour notre seule consommation. Heureusement que, parfois, un photographe charitable accepte de laisser tatouer sa numérique pellicule par ces aiguilles émoussées, déjà passées dans l’autre monde — ainsi la lumière des étoiles, qui toujours trop tard nous parvient.
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Rédaction
Orion Scohy, Sommières




Depuis toujours, l’homme fétichise tout ce qui lui tombe sous la main…
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Rédaction
Orion Scohy, Sommières
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… tout ce qui lui passe par la tête,
et tout ce qui lui échappe :
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le feu, les euves, les eurs, les dieux, les yeux, les sous-pulls à col roulé, le nombril, les aisselles, les genoux, le bas du dos, le timbre de la voix, Stone et Charden, les uniformes, le latex, les sous-pulls à col roulé, les aiguilles, les talons, les talons aiguilles, les cagoules, les urinoirs, les croix, les bannières, les pneus Michelin, la marchandise en général, le bas du dos en particulier — et les sous-pulls à col roulé.
— Selon Freud, le fétichisme découlerait de l’angoisse de castration par laquelle passe tout enfant. Difficile d’en savoir davantage car, lorsqu’on pose la question aux principaux intéressés, ils se contentent de poser sur vous leurs petits yeux de chapons hébétés à qui on aurait coupé la langue avec le hachoir qui nous assiste durant leur interrogatoire.
— Toujours est-il que, quand arrive la fin de l’année avec ses joyeuses festivités, l’homme occidental moderne, qui préfère d’ordinaire ne plus s’adonner à ce type de pratiques tribales en public, les perpétue pourtant en adoptant comme fétiche un petit arbre résineux vaguement phallique. L’homme l’accueille alors dans son salon et le pomponne afin d’y déposer — mais surtout d’y recevoir — diverses offrandes (« Chouette, un pneu Michelin ! »). Le jour J, le rituel est immuable : après s’être flagellé le bas du dos avec énergie, on enfile un sous-pull à col roulé puis on invoque Tino Rossi à tue-tête avant d’assommer un enfant avec une bûche pour le faire rôtir avec des marrons. Quelques jours plus tard, une fois l’An nouveau advenu sans encombre, l’homme se débarrasse de son totem en le jetant tout bonnement à la rue. En attendant la prochaine échéance, il fera mine d’être sage comme un mirage. Et c’est donc fort à propos que la SPALAPLIP (Société Protectrice des Arbustes Lâchement Abandonnés Par Leurs Ingrats Propriétaires) collecte des preuves en dépêchant sur place des fétichistes d’un autre genre : ceux de la lumière et de la mise en boite des images – aussi appelés photographes. Alexandre Bena est l’un d’eux.








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